prédateur
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prédateur
Jusqu’au début du 20è siècle, tous les scientifiques s’accordaient à dire que nulle vie n’était possible dans les grands fonds océaniques.
En 1841, E.Forbes affirme : » au-delà de 550 mètres, s’étend le grand « nulle-part » océanique, un immense enfer liquide aussi désert que l’espace inter-sidéral.
20 ans plus tard, des vers sont remontés de fonds de 1 800 mètres.
Dès cet instant, la chasse a commencé. On a découvert des poissons monstrueux, des invertébrés déguisés en végétaux et des êtres étranges venus de la préhistoire.
Cependant, la partie des océans située en dessous de 2 000 mètres représente 60% de la superficie totale de la planète.
Malgré le progrès technologique, nous sommes encore loin d’avoir tout découvert.
Un enfer liquide
Plus on descend, plus la température chute rapidement. Au-delà de 1000 m, elle chute au-dessous de 4°C. Elle se stabilise à 2°C environ en dessous de 2000 mètres.
La pression, elle, augmente. A 10 000 mètres, elle atteint 1 tonne/cm².
En dessous de 3 000 mètres, la lumière ne passe plus. Alors, dans des conditions aussi inhospitalières, comment la vie a-t-elle pu se développer ?
Une lutte incessante
A plus de 10 Km sous la surface, la vie est là. Pour ne pas être écrasés par la pression, les animaux des grands fonds ont éliminé de leurs corps les cavités remplies de gaz compressible, au profit d’organes pleins d’eau, indéformables.
Posséder une gueule démesurée est un atout dans cet environnement. (capture d'écran la Planète bleue)
Faute de lumière, on ne trouve ni algue, ni phytoplancton en dessous de 300 mètres. La faune récolte les miettes du festin des espèces de la surface.
Cadavres, débris végétaux, particules organiques s’enfoncent dans les profondeurs. Grâce à cette aumône, la vie peut se maintenir. Les uns se nourrissent de ces débris, les autres dévorent les premiers.
Jusqu’à 3 000 mètres environ, règnent d’étranges animaux. La plupart se distinguent par des gueules monstrueuses munies de dents acérées.
Anoplogaster cornuta. © N.Wu
Pourtant, tous ces monstres sont des nains qui ne dépassent pas une dizaine de centimètres. En effet, dans cette zone intermédiaire, l’évolution semble avoir favorisée les petites tailles.
Les géants des abysses
C’est à partir de 4 000 mètres que l’on entre vraiment dans le désert abyssal. Pourtant, les espèces qui y vivent sont d’une taille bien plus impressionnante.
Des requins inconnus qui atteignent 7 m ont été filmés à 4 500 m.
L’insaisissable calmar géant que l’on ne connaît que par des cadavres retrouvés à la surface vit certainement à de grandes profondeurs. Quelle taille ces mystérieux prédateurs peuvent-ils atteindre ?
Un calmar géant
En 1841, E.Forbes affirme : » au-delà de 550 mètres, s’étend le grand « nulle-part » océanique, un immense enfer liquide aussi désert que l’espace inter-sidéral.
20 ans plus tard, des vers sont remontés de fonds de 1 800 mètres.
Dès cet instant, la chasse a commencé. On a découvert des poissons monstrueux, des invertébrés déguisés en végétaux et des êtres étranges venus de la préhistoire.
Cependant, la partie des océans située en dessous de 2 000 mètres représente 60% de la superficie totale de la planète.
Malgré le progrès technologique, nous sommes encore loin d’avoir tout découvert.
Un enfer liquide
Plus on descend, plus la température chute rapidement. Au-delà de 1000 m, elle chute au-dessous de 4°C. Elle se stabilise à 2°C environ en dessous de 2000 mètres.
La pression, elle, augmente. A 10 000 mètres, elle atteint 1 tonne/cm².
En dessous de 3 000 mètres, la lumière ne passe plus. Alors, dans des conditions aussi inhospitalières, comment la vie a-t-elle pu se développer ?
Une lutte incessante
A plus de 10 Km sous la surface, la vie est là. Pour ne pas être écrasés par la pression, les animaux des grands fonds ont éliminé de leurs corps les cavités remplies de gaz compressible, au profit d’organes pleins d’eau, indéformables.
Posséder une gueule démesurée est un atout dans cet environnement. (capture d'écran la Planète bleue)
Faute de lumière, on ne trouve ni algue, ni phytoplancton en dessous de 300 mètres. La faune récolte les miettes du festin des espèces de la surface.
Cadavres, débris végétaux, particules organiques s’enfoncent dans les profondeurs. Grâce à cette aumône, la vie peut se maintenir. Les uns se nourrissent de ces débris, les autres dévorent les premiers.
Jusqu’à 3 000 mètres environ, règnent d’étranges animaux. La plupart se distinguent par des gueules monstrueuses munies de dents acérées.
Anoplogaster cornuta. © N.Wu
Pourtant, tous ces monstres sont des nains qui ne dépassent pas une dizaine de centimètres. En effet, dans cette zone intermédiaire, l’évolution semble avoir favorisée les petites tailles.
Les géants des abysses
C’est à partir de 4 000 mètres que l’on entre vraiment dans le désert abyssal. Pourtant, les espèces qui y vivent sont d’une taille bien plus impressionnante.
Des requins inconnus qui atteignent 7 m ont été filmés à 4 500 m.
L’insaisissable calmar géant que l’on ne connaît que par des cadavres retrouvés à la surface vit certainement à de grandes profondeurs. Quelle taille ces mystérieux prédateurs peuvent-ils atteindre ?
Un calmar géant
Dernière édition par cheynei le Ven 25 Juil - 19:11:28, édité 2 fois
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